Maintenant, le processus de décomposition de la matière est terminé. Mais comment savoir si le compost est prêt à être utilisé ? Trois tests peuvent être réalisés pour cela. Mieux vaut d’ailleurs les faire pour s’assurer qu’il soit bien mûr. Le cas échéant, il risquerait de brûler vos plantes.
L’observation
Il s’agit d’observer et de manipuler à la main le compost pour déterminer s’il est à maturité. Un compost mature présente les caractéristiques suivantes :
- il ne dégage pas d’odeur d’ammoniaque ni de soufre mais plutôt avoir une bonne odeur de sous-bois, d’humus forestier,
- sa température est basse,
- le taux d’humidité est correct – compris entre 30 et 50 % – il ne doit alors se former ni mottes ni grumeaux ni être friable,
- il est d’aspect granuleux,
- sa couleur est brune ou noire selon les matières organiques utilisées pour sa fabrication,
- son pH doit être compris entre 6 et 8,
- on y trouve moins d’arthropodes tels que les cloportes, les carabes et les mille-pattes,
- on ne distingue plus à l’œil nu les déchets putrescibles d’origine comme les morceaux d’épluchures, les bouts de feuilles par exemple.
Le test du cresson
Dans des petits pots, godets ou autres récipients percés, épandre une dizaine de graines de cresson. Au bout de quelques jours, les graines doivent germer – de manière uniforme et rapidement – puis donner des feuilles vertes. Si tel n’est pas le cas, le cresson n’est pas mûr.
Le test du sac
Pour ce test, il suffit de mettre le contenu de trois mugs dans un sac puis de le fermer afin de le rendre complétement hermétique et étanche. Si, le lendemain, le sac à gonflé, le compost n’est pas mûr.